Le marabout ou la « maraboute »

Anderson Denis Gakpo, est un camarade et ami de longue date. Les études supérieures nous ont séparés, Mondoblog nous a réunis à Dakar. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai pu passer d’agréables moments que me reproche Mylène.
@aphtalc Bonjour ! Je t’en veux toujours un peu, roi des bons plans… ah ah.
— Mylène Colmar (@Mycho) 17 avril 2013
(Grande-sœur, je sais que tu as aimé la partie de bowling au Super Bowl, alors dis merci à Denis…).
Il a toujours été passionné d’écriture, et ne rate aucun article mis en ligne sur Mondoblog. Il connait Serge, David, Axelle, Florian, Baba, Ziad, Danye… et a eu l’occasion de rencontrer tout ce beau monde à la fête des Petites Pierres. Mondoblog, Denis désire en faire partie. En attendant le lancement du prochain concours, il m’a fait parvenir un de ses écrits, que je publie volontiers sur mon blog. Le but, est de le faire lire, et surtout l’exposer à vos critiques et corrections.
Je vous recolle son article tel qu’il me l’a fait parvenir, sans changement aucun, sur le fond ! Bien sûr, des corrections ont été faites à l’article. Merci de lire, et surtout de le corriger. Je me suis promis, après la formation de Dakar, de faire entrer le plus de Togolais possible, sur cette plate-forme. Autant commencer par un ami. Voilà:
« Métier ou vocation, jadis réservé à l’homme de ce coté du continent, le « maraboutisme » n’a point échappé à l’effet de l’émancipation tant réclamé par la gente féminine. Ah les femmes gagnent du terrain ! En effet au pays de Senghor, les femmes marabouts ou les voyantes sont les nouveaux chouchous, des lutteurs traditionnels, de l’homme politique, bref de la population. Pour se faire une idée du phénomène s’il vous plait cher lecteurs, « suivez mon regard » comme aime si bien le dire mon très cher ami et compatriote Aphtal CISSE.
Prédiction à variable multiple.
Si les mathématiques sont une science exacte, ce n’est pas le cas dans le monde de la voyance. La météo annonce les humeurs du ciel, et la voyante le futur de ses clients. Plus les prédictions se réalisent, plus les praticiennes de ce métier étrange gagnent en popularité, en crédibilité, et surtout en puissance. Une science inexacte, qui fascine et qui nourri son homme, ou devrais-je plutôt dire sa femme !
Ton futur, mon business.
Il apparaît clairement que ce n’est point un métier ingrat. Pour s’offrir les services d’une voyante à Dakar, il faut se lever très tôt. Eh oui : les dames ont un planning aussi chargé que celui de Ban-ki Moon, le secrétaire général des Nations Unies. Et surtout avoir beaucoup de halis (argent, en Wolof), car le futur est un pays lointain pas facile d’accès. Ah si j’avais la possibilité de la consulter, je lui demanderai volontiers les numéros gagnant du prochain loto… Humm, revenons à nos moutons. Oui le fameux planning ! Pour une consultation il faut réserver deux semaines, voir un mois à l’avance tout en espérant qu’elle pourra jeter un coup d’œil sous le voile mystérieux de l’avenir. Dépenser une petite fortune pour connaitre son futur est hélas le nouveau passe-temps des sénégalais.
Qui a dit qu’on ne peut pas échapper à son destin ? Reste à savoir si le futur une fois connu a l’avance s’appellera encore futur. »
En ce qui me concerne, en toute franchise, j’ai apprécié cet article, du point de vue longueur. Pas du tout long, et plus ou moins concis. Reste à revoir les fautes de grammaires et d’orthographes (que nous faisons tous, d’ailleurs). En ce qui concerne le thème abordé par l’auteur, et bien, je crois avoir trouvé un sujet de reportage que j’aurai dû effectuer à Dakar.
Oui je sais, j’ai laissé paraître des sentiments amicaux dans mon appréciation de l’article. Mais pour ne point être flatteur, vous aussi, notez-le, et jugez-le. En tout cas, moi je viens de déceler un futur Mondoblogueur !
J’ai dit !
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