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    Le Bruit du Silence...
      Article : Liebster Blog: Voilà, je me sens tout nu
      Non classé
      8
      10 mai 2013

      Liebster Blog: Voilà, je me sens tout nu

      Liebster Award

      Liebster Blog Award ! J’en ai ouï dire pour la première fois sur Twitter :

      CC! Je viens de vous nominer aux #Liebster awardskellyadediha.tumblr.com/post/493175952…@kraymond70 @shesmiles237 @ngimbis @aphtalc @nandaseye @aabaglo

      — Kelly Cm7 Adediha (@KellyAdediha) 1 mai 2013

       

      Je ne disposais pas d’une bonne connexion, alors je n’ai pas du tout été curieux. Mais si vous voulez mieux savoir ce que c’est, eh bien lisez ce billet. Maintenant que vous avez compris le principe, je m’y mets:

      11 Choses sur moi!

      1)      Je suis Aphtal CISSE. Je fais ce que tous les gars de mon âge font ; suivez mon regard.

      2)      Je ne bois pas !

      3)      Je ne fume pas !

      4)      Je joue au foot chaque samedi avec des collègues, et quelques fois au basket, dans mon ancien lycée.

      5)      Je suis un passionné de la cuisine : réalisation comme dégustation.

      6)      Il m’arrive de visiter les boutiques en ligne de Paul Smith, Pierre Cardin, Woodin, et parfois Pathé’O.

      7)      J’aime les voitures!

      8)      Quand j’ai du silence autour, je rédige des billets pour mon blog !

      9)      Je n’aime pas les bruits inutiles, j’ai en horreur ceux qui parlent pour parler !

      10)   J’aime les blagues censées ; j’aime les rires sains !

      11)   Je crois que j’ai un peu trop dit sur moi !

       

      Mes réponses aux questions de Kelly Adédiha

      • Où vivez-vous: A Lomé, quartier Cacaveli

      • Si vous aviez le choix, ou vivriez-vous: Quelque part, en Nouvelle-zellande
        Quand je vous dis “Afrique”, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit: Malédiction

      • Quel est votre musicien africain favori: King Mensah

      • Si vous devriez vous définir en un seul mot: Unique

      • Si vous aviez le pouvoir de changer une chose dans le monde: Relation Nord-sud

      • Pour vous, quel est le meilleur moment de la journée: Minuit

      • Que feriez-vous si vous gagnez aujourd’hui 1 million de dollars: Je ne le dirai à personne

      • Une personnalité que vous aimeriez rencontrer dans votre vie: Le Pape

      • Depuis quand bloguez vous: Bientôt un an.

      • Quel est votre jour préféré de l’année: 31 Mars, jour de la mort de mon grand-frère! Cela me rappelle qu’il faut profiter de la vie!

       

      Mes réponses aux questions de Nelson Simo

      1)      A quel animal vous identifiez-vous : L’homme est déjà un « animal » alors…

      2)      Quel est votre plus beau souvenir : 2007, visite de la ville d’Accra avec mon défunt grand-frère en compagnie de sa fiancée !

      3)      Votre plus grande fierté à ce jour : Jne n’ai pas commis la bêtise de devenir rappeur.

      4)      Votre principale qualité : Je l’ignore, à mes proches de me le dire.

      5)      Qu’aimeriez-vous changer en vous :

      6)      Qu’est-ce qui vous a conduit à l’écriture : L’amertume et la douleur.

      7)      A quel moment de la journée vous sentez-vous le plus souventinspiré : N’importe quel moment, pourvu qu’il y ait du SILENCE

      8)      Quel est pour vous votre meilleur billet : Je préfère que mes lecteurs me le disent ; sinon j’aime bien « Mondoblog sauva Emile et ruina Aphtal »

      9)      Votre plus belle rencontre : Toutes les personnes que j’ai rencontrées ont, d’une façon ou d’une autre, influencée ma vie. Je les aime toutes.

      10)   Que prenez-vous au petit déjeuner : Ce dont le Grand Architecte de l’Univers me fait grâce. Et sa grâce est si grande envers moi que…suivez mon regard.

      11)   Que pensez-vous de moi (Nelson Simo, ndlr) : Un titrologue qui ne lit que Gbich Magasine ! Il me faut te rencontrer pour mieux me pourvoir à ton égard, mon cher ami!

       

       Mes réponses aux questions de Rendojo

       

      1)      Qui êtes-vous : L’un des instruments du Créateur pour l’accomplissement de Ses œuvres.

      2)      Quel est votre moment préféré de la journée : L’aurore

      3)      Et si vous devriez être un animal : L’aigle

      4)      Quels caractères devrait avoir votre futur partenaire : Attirance, sex-appeal, intelligence, calme, patience, compréhension, Silence, résistance, humour, tendresse, pondération, et…capable de me faire mes cinq gosses

      5)      Comment voyez-vous l’Afrique dans 10 ans : Un continent regorgeant des meilleurs intellectuels, et de plus respectables experts, mais toujours en proie à la famine, toujours pillé par les colons, toujours bradés par des idiots de présidents, et toujours le théâtre des coups d’état

      6)      A quoi pensez-vous à l’instant même : A en finir avec ce billet pour ne plus répondre à qui que ce soit.

      7)      Votre personnalité préférée : Thomas Sankara

      8)      Bloguer rime-t-il toujours avec journalisme citoyen : Pas forcément ! Je peux décider de ne parler que de films pornographiques sur un blog. Où est journalisme ou citoyenneté dans ça ?

      9)      Quand avez-vous commencé à bloguer et pourquoi : Le jour où Mondoblog m’a retenu pour le concours ; pour dire les choses avec mes propres mots

      10)   Quelle est votre plus grande peur : La mal-mort (la mauvaise mort)

      11)   Et si vous aviez trois vœux, ce seraient lesquels : Alternance politique au Togo, renaissance de cette belle nation, et renégociation des partenariats entre l’Afrique et le « tiers-monde »

       

       Mes réponses aux questions de Dia Ameth:

       

      1) A quoi pensez vous quand vous vous mettez au lit: A laver mon drap!

      2) Le matin, que faites-vous en premier une fois que vous êtes bien réveillé:  Je baille et je m’étire.

      3) Quel est votre plus grand défaut:  Je parle trop

      4) Quelle est votre activité préférée: Le jogging

      5) De quoi avez-vous le plus peur: La mal mort

      6) Qu’est-ce que vous détestez le plus: Le double langage

      7) Dans quel pays aimeriez vous vivre: Nouvelle-zellande

      8) Si vous aviez les 7 boules de cristal quels vœux feriez-vous: Alternance politique dans tous les pays africains

      9) Si vous aviez la possibilité de voyager dans le temps, vous iriez dans le passé ou dans le futur: Le passé

      10) Que pensez-vous des politiciens: Beaucoup se sont donnés à la politique pour le ventre, raison de leur manipulation

      11) Si vous aviez la possibilité de changer les choses dans votre pays, que feriez-vous en premier: Mettre aux arrêts TOUS les hommes politiques actuels en prison, et ramener la dépouille du Père de l’Indépendance du Togo sur sa terre natale!

       

      Voilà! J’ai dit!

       

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      Article : Les togolais courent après le Jackpot…
      Non classé
      8
      6 mai 2013

      Les togolais courent après le Jackpot…

      Jackpot (MorgueFile)

      Vendredi dernier, aux alentours de treize, à l’heure où les muezzins s’égosillent pour l’appel à la prière, à cette heure là où les bons musulmans s’arrosent d’eau pour se purifier et répondre à l’appel d’Allah, à cette heure où le soleil, dans toute sa gloire brille de mille feux, je pénètre dans un maquis du quartier, histoire d’avaler rapidement quelque chose, pour tromper la faim qui me tenaillait depuis déjà trois heures !

      On m’apporte ma commande : quelques boules d’akumê, accompagnées de sauce d’épinard. Je n’ai pas eu le temps de dévisager tout ceux qui occupaient la salle, mais celui qui était en face de moi, était un peu excité, l’air gai et joyeux, attendant sa commande à lui : six magnifiques boules de pâte d’igname pilée, délicieusement serrées les unes contre les autres, toutes baignant dans une sauce jonchée de nombreux morceaux de viandes de mouton. Plus tard, on lui apporte une grande bouteille de bière, et une bassine pour sa toilette. N’allez pas voir de la jalousie hein, mais j’ai déploré que cet homme ait été l’objet d’attention particulière ! Mais bon, que voulez-vous ? Le CFA force le respect.

      On mangeait en silence, sans se dévisager, sans se soucier de qui que ce soit. J’avais du mal à terminer mon plat, car la sauce était trop épicée ; mais il fallait se nourrir, se contenter de ce qu’on a, ne pas regarder dans le plat de l’autre avec un regard jaloux ou envieux, ne pas se montrer ingrat envers le créateur, pourvoyeur de pâte et de sauce épinard. Je marque une pause, pour avaler mon jus d’orange, lorsqu’un autre bonhomme fait son entrée dans le maquis. Il était un peu baraqué, et se distinguait à cause de son accoutrement : il est en tenue militaire. Difficile de déterminer le corps ou le régiment auquel il appartient, au Togo c’est le désordre alors, militaire c’est militaire !

      Le nouvel arrivant se dirige vers ma table, s’approche, dévisage mon voisin d’en face, puis l’attrape par le col de la chemise :

      « Imbécile ! Tu es venu manger, ou bien ? Tu es venu manger non ? Lèves-toi ! Tu vas vomir tout ça tout de suite, imbécile », entame le militaire, d’une voix grave, et autoritaire.

      « Pardon chef, calme-toi ; on va s’entendre dehors ! Calme-toi, non à la violence. Pardon chef ! Pardon calme toi ».

      Le gars qui mangeait si bien tout à l’heure et qui me narguait avec ses claquements de dents sur les morceaux de viandes, se confond en excuses, et se met à demander pardon ? Super ! J’ai de la chance : On coffre un voleur devant moi ; on arrête un malfrat sous mes yeux : Voilà ce que Basile Niane appelle « le blogueur en situation » ! Sauf que ma situation à moi ne me permet pas de prendre ni photo, ni vidéo, ni enregistrement sonore ! Je défie même Ziad, le boss de l’atelier des média, de faire des photos d’un militaire togolais dans l’exercice de ses fonctions ! Suivez mon regard !

      Personne n’a vraiment bougé, quoique tous soient curieux et inquiets. La tension montait visiblement entre les deux belligérants : le militaire qui tente d’entrainer le gars dehors, ce dernier qui résiste et en appelle à l’arbitrage des témoins de la scène.

      A mon grand étonnement, deux autres gars qui mangeaient au fond de la salle se lèvent, puis demandent au militaire des explications, en lui enjoignant de lâcher sa « prise » ! Eh, togolais a évolué hein ! Ah oui, à Cacaveli, on s’en fout de béret vert ou de béret gris, désormais. Il nous faut des explications pour faire quoi que ce soit ! Le pauvre, rasséréné par la promptitude des occupants de la salle, tente alors d’expliquer le litige qui l’oppose au corps habillé. Le militaire n’avait pas vraiment envie qu’on sache ce qui s’est passé. Lui voulait juste emmener le gars et lui régler son compte, incognito ! C’était sans compter sur les témoins de la salle. Bon moi aussi je me lève, me rince les mains pour me joindre à la petite foule. On a réussit à les calmer, et le gars se met enfin à raconter son histoire !

      Voilà en fait ce qui s’est passé :

      Koumagan, le gars qui mangeait allègrement devant moi à l’instant, et qui me narguait avec ses viandes là, est un « expert » en loterie ! Il a le don de toujours deviner les numéros gagnants avant le tirage. Et en toute magnanimité, au lieu de jouer lui-même ces numéros, il préfère les revendre au plus offrant. « L’heureux gagnant » n’aura qu’à jouer lesdits numéros et voilà. Ses exploits l’ont précédé, et c’est là que le militaire a voulu arrondir ses « faims de mois », en achetant à 20.000 FCFA, des numéros censés lui faire gagner « 45.000 fois la mise ». Apparemment, les choses ne se sont pas vraiment bien passées, le militaire y a brûlé une partie de son salaire, et vient surprendre Koumagan, en train d’avaler une nourriture que lui, ne pourra pas s’offrir, ce mois ! Voilà ! Se sentant abusé, le militaire décide de se faire justice. (J’ai l’impression de faire un commentaire d’arrêt! Ah, nostalgies)

      « C’est la loterie, c’est la chance, Chef ! C’est pas de ma faute, rien n’est sûr à 100%, je m’excuse », dit Koumagan, pour faire sa conclusion ! « Je vais te gifler, imbécile ! C’est aujourd’hui que tu sais que c’est la chance ? Voleur ! Allez, viens on va aller au camp, c’est ta chance aussi », réplique le militaire, les yeux rouges de colère.

      Les aînés interviennent une fois de plus, pour calmer le militaire. On propose une issue à Koumagan, qui consiste à rembourser intégralement la victime, si celle-ci accepte d’abandonner toute action contre lui. Oh très rapidement il sort 20.000 FCFA de sa poche, et les tends au militaire, qui disparait aussitôt, après avoir proféré des menaces et remercier les médiateurs.

      Ah la loterie, cette activité budgétivore

      Je ne maîtrise pas du tout les rouages de la loterie, ici ! Je sais qu’il y a des tirages Loto Sport, loto Benz, Loto Diamant, Loto Scholaris, PMU… Chaque début de semaine, à la télé, une jolie nana compte cent boules numérotées, dans une machine, et puis après, cinq boules tombent, et voilà ! Pour le reste, je n’y pige que dalle. J’ignore comment se font les paris, ni la distribution des gains ! Je ne sais pas non plus comment cela se passe dans vos pays, mais une chose est sûre : Ce truc est très aléatoire. Ce qui est triste, c’est que nombreux sont ceux qui y sont accros, qui n’arrivent pas à arrêter, qui ont du mal à comprendre qu’ils sont des milliers à tenter le gros lot, et que les combinaisons sont vraiment innombrables et improbables. Certains se privent du nécessaire, pour jouer à la loterie. Plus ils le ratent, plus ils récidivent. Ah sacré jackpot.

      Je profite du calme retrouvé pour terminer mon plat de pâte de maïs, et prendre part à la discussion qui va s’en suivre, certainement ! On raille le militaire, on lui reproche son amour du gain facile, on conseille à Koumagan d’être beaucoup plus prudent dans « sa profession ».  C’est en partant que Koumagan me hèle :

      « Hé, petit, je suis sûr que tu n’aimes pas la loterie, mais j’ai senti que toi tu as plus de chance qui t’entoure que ce soldat. Ecoute, j’ai trois numéros, très sûrs, je te jure ! Je te le fais gratis. Donne mille francs, et demain matin, fait une mise de 500 FCFA, tu verras ! »

      J’ai secoué la tête et me suis éloigné du salaud. On aurait dû laisser le militaire l’emmener ! Un peu de correction ne fera de mal à personne, dans ce pays où tout le monde essaie de vivre par tous les moyens, même en essayant de dompter le hasard.

      J’ai dit !

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      Article : Des journalistes et des titrologues
      Non classé
      14
      5 mai 2013

      Des journalistes et des titrologues

      Newpaper (MorgueFile)

      J’ai toujours eu un léger sourire, à chaque fois que mes collègues de Mondoblog (Suy et Sinath, en l’occurrence), recensent les parutions de leurs pays (Côte d’Ivoire et Bénin), pour en faire des articles ! N’allez pas imaginer un rictus méprisant sur mes lèvres hein ! J’ai énormément de respect pour le travail que ces personnes abattent. Non seulement ils abattent un travail de qualité, mais en plus le respect intellectuel impose de s’incliner devant une tâche accomplie par un autre, lorsqu’on est incapable de faire pareille.

      Oui, je suis incapable de faire pareil, parce que moi, les presses ne m’intéressent pas vraiment. Je ne vais point me justifier ici. Mais si je décide de tirer mon chapeau à ces collègues précités, eh bien c’est parce qu’ils font, de façon plus professionnelle certes, ce que de nombreux togolais font tous les jours: La Titrologie !

      Certains d’entre vous ont déjà une idée de ce que je veux dire, d’autres non ! Eh bien, la titrologie, c’est cet art, qui consiste à faire une sorte de revue de la presse, mais en s’arrêtant juste aux titres de « la une », sans acheter une seule parution, et à la commenter comme si on était rédacteur en chef d’un quotidien !

      Comment devient-on titrologue ?

      D’abord, pas besoin de diplôme ! Un étudiant, un lycéen, un collégien, un élève, un conducteur de taxi, de taxi-moto, de camion, commis d’administration, Directeur de société, secrétaire, revendeur de friperies, ou même journaliste, n’importe qui peut être titrologue, l’essentiel est de savoir lire plus ou moins bien le français, même si on n’y comprend pas grand-chose !

      Ensuite, le bon titrologue n’achète jamais, ou presque, de presse. Ah non, jamais ! Au grand jamais ! Un bon titrologue, ça croise les bras dans le dos, ça soulève le front vers les gros titres et ça secoue la tête après avoir tout lu. Ensuite, ça rejoint le groupe de ceux qui ont lu avant lui et se met à débattre d’un sujet dont il ignore ce dont il en est véritablement, dans l’article !

      Le bon titrologue défend bec et ongle sa conception ! Aussi erronée soit-elle, aussi saugrenue ou tordue soit sa compréhension du « gros titre », il est prêt à se battre, pour la défendre ! Ah oui, c’est comme cela ; c’est lui qui a raison, ou au pis des cas, c’est lui qui aurait du avoir raison, alors….

      Il n’est pas rare de voir des titrologues en venir aux mains, devant un kiosque, juste parce que l’un a été mal compris, risiblement contredit et blessé dans son amour propre.

      Du coup, l’actualité a plusieurs sens, à Lomé : d’abord, le sens que le rédacteur donne à son article, celui que les lecteurs avertis lui donnent, et enfin celui que les titrologues lui donnent. Quelques petits exemples ?

      Un gros titre : « Le régime politique de Faure Gnassimgbé est un régime de type bâtard » ; dans la rue, cela peut vouloir dire : « Faure est un bâtard, il n’a pas de père ; même le premier ministre ne connait pas sa mère ; ne parlons même pas des ministres ; ils ont été abandonnés à leur naissance ; je te jure, c’est écrit ici, ce régime est bâtard ; ils sont tous bâtards » ! Alors que nous savons tous qui est le père de l’actuel chef de l’état togolais.

      Une presse qui titre : « Le Roi de la musique togolaise King Mensah est SDF ». Automatiquement, on pense à Sans Domicile Fixe ; oui, cet artiste de la chanson, cet illustre et talentueux personnage, est un SDF ? Que c’est triste, oh la la ! On se mettra à trouver la cause de sa soudaine chute financière : s’il n’est pas tombé en disgrâce aux yeux des politiques, c’est le Vodoo qu’il adore qui le punit sûrement ! Pauvre de King Mensah ! Et pourtant, il aurait fallu lire l’article pour comprendre que le rédacteur voulait dire par SDF « Sans Difficulté Financière ». Oui c’est cela, l’actualité au Togo. On se contente des gros titres, et on polémique dessus.

      Si jamais une parution affiche « Difficultés financières : élection repoussée aux calendes grecques », cela voudra dire pour beaucoup, que l’Union européenne refuse de financer les élections, et donc on se tourne vers la Grèce ; on attend de voir leur calendrier, et puis ils nous diront quand financer nos élections.

      Il y a une chose : certains journalistes font réellement la honte de la corporation : ils aiment le sensationnel, ils aiment faire l’effet d’une bombe, ils donnent des titres rocambolesques à des articles complètement creux, ils illustrent les articles d’images crues, n’ayant rien à voir avec ce qu’ils racontent ! Mais c’est un métier noble, le journalisme ! Je le respecte énormément, et je respecte tous ceux qui font du bon boulot, en toute impartialité.

      Mais encore faut-il que ces journalistes se fassent lire ! S’arrêter aux titres des journaux, voilà un exercice fort plaisant mais qui tue l’actualité, qui tue la presse, qui tue le journaliste, et qui tronque la vérité.

      Être titrologue, c’est bien ; lire l’article, comprendre le rédacteur, aller au-delà de son analyse, pouvoir se faire sa propre opinion sur le sujet abordé, voilà une tâche que seuls accomplissent les  mages !

      Une pensée pour tous ces journalistes morts dans l’accomplissement de leur métiers !

      J’ai dit !

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      Article : Fête des travailleurs au Togo: Un fiasco de plus
      Politique
      11
      1 mai 2013

      Fête des travailleurs au Togo: Un fiasco de plus

      Défilé en noir et rouge en l’honneur des jeunes martyrs de Dapaong, en lieu et place de la célébration du 1er Mai

      Bonsoir à vous ! Je suis conscient que depuis un bon bout de temps, mon blog n’est plus gai ; plus rien d’amusant, ni de croustillant ; rien de sensationnel, rien d’épique, rien de fantasque. Je ne m’en excuse pas, car l’heure est grave. Les évènements actuels m’obligent à oublier, un tant soit peu, mes problèmes à moi, pour me pencher sur les problèmes plus généraux, plus globaux, et malheureusement plus graves.

      Grave ou pas, c’est à chacun de se faire une opinion. En tout cas moi, il m’est de plus en plus difficile de clamer ma fierté envers mon pays. Le Togo s’est inscrit dans la triste dynamique de s’enfoncer encore un peu plus, chaque jour, de faire montre de sadisme, et de se couvrir de honte aux yeux de tout l’univers.

      Ah le 1er Mai, fête de tous les travailleurs, fête de ceux qui ont un emploi, de ceux qui perçoivent une rémunération, de ceux qui, de façon générale, exercent une activité génératrice de revenus. Le travail ! Le travail ! Le travail. Qu’en sais-je ? J’ai envie de vous réciter mon cours sur le Droit du Travail et sur la Sécurité sociale mais, cela restera pure théorie ! Le travail, je n’en sais pas grand-chose parce que je ne suis pas travailleur. Je n’exerce aucune activité, je ne suis sous l’autorité de personne, personne ne me verse une rémunération, et je ne suis pas déclaré à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Le travail, je n’en sais pas grand-chose !

      Mais quelque chose me dit que le Travail, c’est cette activité là qu’on exerce, avec passion et amour, c’est cette activité dont on vit, cette activité qui nous épanouit, qui nous ennoblit, qui nous grandit ! Le travail, à mon humble avis, c’est cette activité qui apporte sécurité, sérénité, à celui qui l’exerce. Le travail, nourrit son homme, mais aussi le rend heureux ! Peut-être suis-je un peu trop idéaliste, mais c’est ma conception de la chose.

      Et si jamais je me risque à comparer cette conception qui est mienne, à la situation actuelle des travailleurs togolais, je risque de blasphémer envers les dieux de l’emploi. Mais qui ne risque rien n’a rien n’est-ce pas ? Tout d’abord au Togo, on a fini par comprendre qu’il n’y a plus d’emplois ! Oh ne me demandez pas pourquoi : on nous les casse tous les jours, avec cette affaire d’entrepreneuriat !

      Le secteur privé comme le secteur public ne sont plus pourvoyeurs d’emplois ; mais ce n’est pas le nœud du problème ; intéressons-nous à ceux là qui prétendent travailler.

      Je n’ai pas de statistiques à vous donner, alors ceci est un appel à contribution : Combien de togolais exercent-ils un métier dans le domaine exact de leur formations ? Combien de togolais ont-ils un salaire inférieur ou égal au SMIG ? Combien de togolais ont-ils un salaire supérieur ou égal au SMIG ? Combien de togolais travaillent-ils en vertu d’un véritable contrat de travail ? Combien de travailleurs togolais sont-ils déclarés à la CNSS ? Combien de travailleurs togolais sont-ils satisfaits de leurs emplois? Combien de togolais sont-ils satisfaits de leurs rémunérations ? Quels sont les secteurs d’activités les plus payants au Togo ? Quels sont les… je m’y perds, chers lecteurs !

      Mais je suis conscient que ce n’est pas un problème intrinsèquement togolais ! Et je suis également convaincu, que face à ces genres de problèmes, la grève est la meilleure arme des travailleurs ; c’est également leur droit fondamental.  Et ce droit à la grève, eh bien les travailleurs togolais en ont fait usage, il y a de cela quelques semaines. Presque tous les secteurs ont été paralysés : de la santé à l’éducation, en passant par le transport, la banque et même l’armée (tout récemment). Ce droit à la grève, si je me rappelle du cours de ce vieux professeur, est un droit universel !

      La particularité togolaise

      Eh bien, au Togo, la grève est censée être la particularité des travailleurs originaires d’une certaine région du pays. Selon un ministre dont je tais le nom, les travailleurs originaires du **** du pays, ne grèvent pas, et ne doivent pas grever ! C’est ce que j’appelle, « le principe de la territorialité des problèmes sociaux » ! Sacré Togo.

      Et lorsque les travailleurs grèvent quand même, on recourt à la triste et rétrograde méthode de l’intimidation : des listes de présence qu’on fait circuler dans les services, des agents espions qui épient leurs camarades, et qui se livrent à la délation, des menaces de sanctions, de non avancement, et autres… Sacré Togo.

      Ces méthodes ont fait que malgré nous, les problèmes se sont amassés, les frustrations se sont accumulées, les besoins se sont diversifiés, et tous les secteurs ont été concernés. Lorsque les enseignants ont cessé de dispenser les cours, les élèves se sont invités à la fête, et ont également manifestés pour leur apporter soutien. Tout le monde sait à présent qu’on a tué deux d’entre eux.

      Tout le pays est paralysé par une grève générale, et on invite une fois de plus au dialogue. On leur accorde le bénéfice du doute, ils se mettent à faire du dilatoire ; comme d’habitude. Et pour pousser le cynisme et le sadisme à leur paroxysme, ils réduisent, ce mois, le salaire des fonctionnaires pour cause de grève ! Sacré Togo.

      Le 1er Mai, censé être une fête, une réjouissance, s’est, à Lomé, transformé en journée de recueillement. Les travailleurs, en lieu et place des défilés joyeux, se sont livrés à une marche silencieuse, en mémoire des deux jeunes élèves tués par le régime en place. Aujourd’hui à Lomé, il y a eu tout sauf de la joie. Oh, il y a des structures qui ont profité de la fête hein, certains se sont réjouis, c’est vrai ; mais étaient ils contents, étaient-ils heureux?

      Travailleurs togolais, la lutte continue. Un droit, cela ne se négocie pas ! Et, vous avez droit à une meilleure rémunération, à de meilleures conditions de vie et de travail.

      Dirigeants togolais, faites des hommes heureux, vous les rendez meilleurs , disait l’autre.

      J’ai dit !

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      Article : 27 Avril: Drôle d’anniversaire pour ma Patrie
      Non classé
      4
      29 avril 2013

      27 Avril: Drôle d’anniversaire pour ma Patrie

      Monument de l’indépendance du Togo (Image: Google)

      Aujourd’hui mot d’ordre : » togolais vient, batissons la cité!! » #27avril #independance #togo !

      — Johanna Lawson (@Jlaw228) 27 avril 2013

      Celui qui a vu le jour en 1960 aura cinquante trois ans, cette année. Des hommes ou des femmes de 53 ans, il doit sûrement en avoir, sur toute l’étendue du terroir. Pour un Etat, on ne parle pas de naissance, mais d’indépendance ! En ce qui concerne mon pays le Togo, le 27 Avril 1960 est la date à laquelle il a accédé à la souveraineté internationale.   27 Avril 2013 ! Voilà cinquante-trois ans que mon pays est indépendant.

      Bonne célébration de l’indépendance du Togo à tous et à toutes !#27Avril #Togo fb.me/2l2yFEhV6 — Toofan (@ToofanOfficiel) 27 avril 2013

      Pour la petite histoire, le Togo a été colonie allemande, placée sous mandat de la SDN, puis confié à la France, jusqu’en 1960, année d’indépendance. Le père de l’indépendance, et premier président du Togo est feu Sylvanus Olympio. L’histoire retiendra qu’il y a eu coup d’Etat, donnant la mort au premier Président, faisant succéder des présidents, parmi lesquels Grunitzky, Dadjo, et les deux Gnassimgbé. Je vous précise (si je me risque à cela), que des années durant, la date du 27 Avril a été occultée, au profit du 13 janvier, date du coup d’Etat ! Soit !

      Bon, un anniversaire cela se fête. S’il s’agissait d’un homme, il y aurait eu une grandiose réception, des convives minutieusement choisis, des boissons fortement alcoolisées, de la musique à déchirer les tympans, un gâteau d’anniversaire, des cadeaux à recevoir, et voilà… Mais il ne saurait en être de même pour une nation souveraine, un Etat indépendant !

      L’anniversaire d’un Etat, c’est le défilé militaire et civil, la présence d’invités de marque, la mobilisation de la population, la joie nationale, la fierté de toute un peuple ; c’est le moment où le patriotisme est à son paroxysme, dans un Etat ; c’est ce moment où l’Etat s’affiche dans toute sa grandeur, fait preuve de sa force, de sa puissance et de ses ressources, tant économiques, humaines, culturelles, religieuses, que militaires !

      La date d’indépendance, est le jour où tous les habitants d’une même patrie se reconnaissent sous un drapeau, se comprennent en chantant l’hymne national, se taisent à la mémoire de ceux là qui ont payé de leur sang, le prix de la liberté ! Le 27 avril au Togo, est censé être le jour où, tout togolais renouvelle sa confiance aux institutions de la République ; le 27 avril, c’est cette date où, le peuple togolais –en tout cas dans son écrasante majorité– est fier du Président qu’il a librement et démocratiquement choisi, fier de son Assemblée Nationale qui le représente et qui œuvre pour lui, fier de son appareil judiciaire, qui lui offre une justice juste et équitable, fier de son armée, neutre et républicaine, qui le protège contre tout ennemi domestique ou étranger ! Le 27 avril 2013, est censé être la date à laquelle, le togolais s’abandonne une fois de plus à ces institutions étatiques, résolument tourné vers son avenir, confiant, plein d’espoir.

      Mais hélas, j’ai l’amère impression que nous sommes passés à côté de la plaque, le 27 avril dernier.

      27 Avril 2013, un échec ?

      Une fête, cela se prépare : carte d’invitation, tours chez le coiffeur et le tailleur, commande du gâteau d’anniversaire… Bref, sans être invité, on sent du changement dans l’air, on sent du remue-ménage, de l’agitation chez le voisin festif. Pourtant à Lomé, et dans toutes les villes de l’intérieur, il n’y a rien eu comme préparatifs, rien comme agitation, rien comme événement annonçant une heureuse échéance. Rien de rien !

      Si, il y a eu quelque chose ! J’ai la mémoire courte, pardi ! Il y a bel et bien eu quelque chose : on a abattu un jeune élève à Dapaong. Ne me demandez pas pourquoi. C’est un événement certes, mais le trouvez-vous assez gai, pour annoncer le 27 avril ? A vous d’en juger !

      A la télé, (je regarde rarement la télé : je n’ai pas de câble, et les chaînes locales, sont si déprimantes), que du réchauffé : des chansons composées pour le Jubilé d’Or, vieilles de trois ans déjà. A part cela, rien de bien important. A la radio, idem ! J’ai fini par oublier qu’un évènement approchait.

      Dans les rues, toujours du déjà vu. Les avenues sont restées aussi tristes, les monuments aussi sinistres, les murs aussi nus. On a badigeonné une artère pour le défilé militaire. A part cela, quoi d’autre ? Oui, le 26 avril, veille de la fête, c’est un Président aux traits avachis qui sert son discours creux sur le sempiternel plateau de la froideur et du mépris. Toujours les mêmes mots, juste l’introduction de quelques mots en la mémoire du jeune Sinandare sacrifié sur l’autel de la mal gouvernance. Voilà.

      Alors c’est ce soir que #FEG anime la causerie-débat? En tt k j sens ke ce sera un bon moment de fou-rire#Independance #27Avril #Team228

      — Kelly Cm7 Adediha (@KellyAdediha) 26 avril 2013

      27 avril, jour-J. Défilé militaire, avec les mêmes régiments, les mêmes généraux, les mêmes bourreaux ; dans la tribune officielle, les mêmes gars du gouvernement, quelques représentants du corps diplomatiques, et voilà. Je n’ai pas perdu mon temps à regarder le macabre spectacle : je le connais par cœur, ce sinistre cérémonial. Ensuite quoi ? Ils iront se gaver de viandes, s’abreuver de vins, dans un jardin, quelque part, et ce sera tout ! Au diable, la grève des travailleurs ; au diable les réclamations des élèves ; au diable les menaces des étudiants ; au diable le jeune élève fraîchement enterré dans les entrailles de Dapaong ; au diable le peuple et ses aspirations !

      27 avril 2013, un bar à Cacaveli a fait une promotion sur ses bouteilles de bières ! Je m’en suis offerte une seule, et j’ai bu à la santé de cette patrie qui vieillit sans véritablement grandir ! A la tienne Togo Chéri !

      J’ai dit

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      Article : Je suis togolais: épouse moi si tu peux…
      Société
      24
      24 avril 2013

      Je suis togolais: épouse moi si tu peux…

      Mariage (MorgueFile)

      Une fois de plus, je vais me mettre dans la peau du défenseur momentané des droits des femmes. Cela ne m’arrive pas souvent, mais à chaque fois que l’occasion se présente, je préfère ne point me dérober à cette noble et immense tâche. Oui la tâche est immense, car elles sont des milliers, ces femmes togolaises qui souffrent dans le silence de la dignité.

      Ces femmes souffrent, parce qu’elles sont battues, excisées, violées, meurtries dans leur chair. Mais le nouveau ring sur lequel les femmes sont constamment au tapis, est celui du mariage. Je sais, vous pensez déjà à la polygamie, aux violences conjugales sous toutes ses formes ou presque ; vous aurez peut-être raison ! Mais je ne parle pas de cette lâcheté masculine, je parle du mariage utilisé comme arme.

      Je ne suis pas doué pour les introductions, alors je me jette à l’eau ! Au Togo, les jeunes hésitent de plus en plus à se marier, à s’engager, à « se mettre la corde au cou ».  J’ai longuement cogité dessus, je me suis entretenu avec mes amis religieux, j’ai discuté avec des amis qui se sont mis en couple, j’ai fréquenté des couples vivant maritalement, ou en concubinage ! Les avis que j’ai recueillis ne m’ont point convaincu, mais au contraire, ont confirmé mon opinion : les togolais sont des machos, dans la majorité.

      Oui le mariage est utilisé comme une arme, servant à maintenir la femme dans un état de soumission, de docilité et de fidélité. On le sait, le rêve de toute jeune fille, c’est de parcourir l’allée centrale de sa paroisse, devant famille et ami(e)s, vêtue de blanc, sur fond de musique de la Grande Marche, se pointer devant le curé, se passer la bague au doigt, et monter à bord d’une voiture spécialement prêtée pour l’occasion, pour la lune de miel ! Demandez à n’importe quelle fille quel est son plus grand rêve : « celui d’honorer ma famille, dans un mariage grandiose », répondra-t-elle, candidement !

      Ah,  les hommes le savent, et gardent la carte du mariage comme un joker. Toutes sortes de théorie développées par les hommes, pour retarder l’heureuse échéance.

      « Oh tu sais, le mariage c’est pour la vie, alors il faut que je m’assure que j’aurai des enfants avec cette femme, avant d’apporter la dot ; alors si elle ne me fait pas un enfant avant, ce sera difficile de l’épouser tout de suite ».

      Un autre gars me dira : « Mon petit, la femme quelque soit son âge, a une cervelle de gamin. Il faut lui promettre ce qu’elle désire le plus, pour espérer tirer le meilleur d’elle. Tu l’épouses tout de suite, elle te montre sa seconde face, et tu ne seras plus jamais heureux. »

      D’autres développent la théorie suivante : « Le mariage, cela ne sert pas à grand-chose. Elle est là, elle te fait des enfants, pourquoi engager d’autres frais totalement inutiles ? »

      La catégorie la plus instruite et pourtant la plus abjecte tient ce discours qui force le mépris : « Le mariage, cela veut dire que la femme a droit sur tout ce qui t’appartient. Comme elle sait qu’à ta mort tout lui revient directement, elle ne respecte plus ta mère, et risque même de provoquer ta mort. Conseil d’aîné, petit : donne tout à la femme sauf ta confiance ».

      J’ai ouï toutes sortes de théories aussi stupides les unes que les autres, et les seuls mots qui me viennent en tête sont : Femme, pauvre de toi.

      Je connais des hommes qui arrivent à faire un mariage civil avec leurs épouses, à l’insu de ces dernières. Pourquoi ?

      Ah, il ne faut surtout pas qu’elle sache, sinon, elle va commencer par mal se comporter, par réclamer des droits, par demander les allocations, par prendre de mauvais conseils ; elle aura même plus de droits que toi, et te menacera d’aller au tribunal, au moindre pépin.

      A Lomé, il existe aussi une catégorie d’hommes qui fondent un foyer (femme, enfants, maison…), avec une femme, tout en épousant légalement une autre, qu’ils entretiennent ailleurs.

      Ce que je leur réponds :

      Je sais que je ne suis pas la voix la plus autorisée à parler de mariage, et que je n’ai de leçons à donner à personne. Mais en même temps, je n’ai pas besoin d’être expert en régime matrimonial pour constater tout le tort que les hommes causent aux femmes, mais aussi tout le mal que les hommes se font sans le savoir.

      Quelle stupidité que de croire que la stérilité ne peut qu’être féminine ? Certains hommes n’ont jamais entendu parler d’azoospermie, oligospermie, asténospermie, et toutes ces anomalies qui affectent la reproduction masculine. Et une fois la grossesse déclarée, qu’attendez-vous pour officialiser votre relation devant Dieu et devant les hommes ?

      A ceux qui pensent que le mariage est « inutile », je leur réponds qu’il est plutôt inutile de faire des enfants si on ne peut pas leur conférer un certain nombre de droit. Au Togo, la législation a fini par supprimer toute différence entre les enfants nés hors mariage et ceux nés dans le mariage. Mais la loi c’est la loi, et nous savons que la pratique en diffère énormément. Le mariage, cela consolide le droit des enfants, et ça, ce n’est pas inutile, à mon sens.

      Chers mâles dominants, le mariage n’est pas un cadeau qu’on offre à une femelle. Il va au-delà de la célébration religieuse, du gâteau, du vin, et de la lune de miel. Il n’est pas seulement une soupape de sécurité pour la femme, que vous épousez ! Il n’y a pas que la femme qui hérite de son mari, et d’ailleurs la loi réglementé énormément la succession. Il existe des femmes plus aisées que leurs maris et des femmes peuvent décéder avant leur époux. Quid alors de l’héritage, du sort des enfants ?

      Marié, les biens sont mieux répartis. Sans union légale, les biens sont tout simplement bradés, et les plus grands perdants demeurent les enfants, et la femme, dans une certaine mesure. Moi, Aphtal, je préfère que la femme avec laquelle j’ai passé le clair de mon existence, soit au volant de ma Cadillac, à ma mort. Mon âme reposera en paix, en ayant à l’idée que mes enfants, légitimés par mon mariage, vivront tranquillement dans ma maison, et jouiront paisiblement des biens meubles (terrestres et éphémères) que j’aurai acquis, tant mieux si c’est avec leur mère !

      Une grande-sœur, fidèle lectrice de ce blog m’a demandé de vous présenter ma petite amie, si j’en ai. Je ne le ferai pas tout de suite, mais chérie, si tu lis ces lignes, crois moi, je t’épouserai autant de fois que tu voudras ; communauté ou séparation des biens, ce sera à toi de décider. L’essentiel est que tu sois la mère de mes enfants, et que tu sois Ma Mme CISSE.

      Le mariage ne profite pas qu’aux femmes ! Il nous protège aussi, nous les hommes. Seuls les malheureux ne s’en rendent pas compte !

      J’ai dit !

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      23. avril
      2013
      Non classé
      14

      Sur les chantiers de la blogosphère togolaise

      La semaine dernière, parcourant le fil d’actualité de mon profil sur Facebook, je suis tombé sur une publication du blogueur togolais Sylvio Combey ! Il s’agissait d’une très belle illustration dont la beauté me capta tout de suite. Le texte qui y est gravé finit d’accaparer toute mon attention : Formation gratuite en blogging et journalisme citoyen ! Je lis toutes les informations, et envoie un message à l’organisateur de ladite formation. Rendez-vous était donc pris pour le vendredi dernier, à 15h, à l’American Corner de la Bibliothèque Universitaire de Lomé.

      Image annonce (Crédit Sylvio Combey)

      J’étais un peu en avance sur l’heure, accompagné de ma consœur Nora, histoire d’échanger un peu avec mon aîné, avant le début de la formation. Ce n’était pas l’affluence des grands jours, mais la salle était aux trois-quarts occupée par des étudiants, des élèves, des journalistes, des blogueurs, apprentis blogueurs, ou simple passionnés des TIC. Je n’ai pas eu tord de m’y rendre car, non seulement j’y ai appris énormément, mais en plus l’organisateur de la formation, Sylvio Combey, bouscule un peu le programme et me donne une vingtaine de minutes pour partager mon expérience à moi. Comme si j’étais expérimenté.

      @aphtalc EN TRAIN DE FAIRE SA PRESENTATION SUR LE BIEN FONDE DU BLOG #TGInfo #Team228 #Fb

      — Sylvio Combey (@SylvioCombey) 19 avril 2013

       

      Cela m’a permis d’expliquer aux futurs blogueurs, ce qu’est un blog, sa nécessité, ses particularités, ses avantages et ses inconvénients ;

      UN BLOGGEUR N EST PAS FORCEMENT UN JOURNALISTE @aphtalc #TGInfo #Team228 #Fb

      — Sylvio Combey (@SylvioCombey) 19 avril 2013

       

      « Ce serait une insulte de vouloir comparer un bloggeur au journaliste » @aphtalc #blogging #TGInfo #Team228 #Fb

      — Sylvio Combey (@SylvioCombey) 19 avril 2013

       

      En outre, cela m’a permis aussi de revoir mon art oratoire, et ma capacité à convaincre ! Les gars, il fallait me voir debout là, à balbutier des trucs que moi-même je ne comprends guère. Je sens que je n’ai pas été assez convaincant, mais bon, tout le monde ne peut pas être un Sylvio,  un Ziad, ou un Pouget ! Quelle énorme différence entre tapoter des âneries sur son clavier d’ordinateur, et raconter des choses sérieuses devant une foule attentive !

      @nounfoh VIENT DE FAIRE SON ENTREE POUR SA COMMUNICATION #TGInfo #Team228 #Fb

      — Sylvio Combey (@SylvioCombey) 19 avril 2013

       

      Je cède ma place à la blogueuse et écrivaine Marthe Fare, qui crée en live un blog sur WordPress, afin de nous montrer  toutes les étapes à franchir ; du choix du nom du blog, en passant par le thème, le nom du domaine, et la mise en ligne du tout premier article. Sa présentation fut on ne peut plus claire ; mais je crois qu’elle aurait été meilleure si et seulement si….il y avait eu plus de temps.

      @nounfoh vient de terminer. Je vais faire ma communication sur « blogging et journalisme citoyen #blogging #TGInfo #Team228 #Fb

      — Sylvio Combey (@SylvioCombey) 19 avril 2013

       

      L’orateur principal prend enfin la parole, pour entrer dans le vif du sujet : journalisme citoyen, et création d’une blogosphère togolaise forte. Habitué, il a été rapide, succinct, convaincant et encourageant.  J’ai encore pris des notes, comme quoi, on ne fini jamais d’apprendre.

      La connexion de l’American Corner n’a pas vraiment été propice à l’intervention par Skype du journaliste Noel Tadegnon. Mais nous autres apprenants, avons compris tout ce qu’on pouvait faire avec Internet en général, et avec le blog, en particulier. Je salue également l’intervention de Wilfried Toussine, qui a définitivement mis fin à une question qui taraudait l’esprit des candidats au blogging.

      C’est hésitant mais…

      Je le disais plus haut, il n’y a pas eu de bousculades pour suivre la formation, malgré sa gratuité. Pourtant, je sais qu’il y a eu assez de communication autour de l’évènement. Ils auraient pu être un peu plus nombreux que cela, ne serait-ce que par curiosité. Hélas ! Mais on ne peut que faire avec le nombre présent ! Ce qui me fait également un peu peur dans cette affaire, c’est la question qui a été posée par plusieurs étudiants, présents à la formation : « le blog nourrit-il son homme ? »

      Ils avaient l’air moqueur lorsque je leur avoue que bloguer, c’est un sacerdoce. On blogue, juste parce qu’on aime cela, parce qu’on a des choses à dire…que de paroles creuses qui n’ont pas vraiment séduit les futurs blogueurs. Ils ont raison : se taper des heures de connexion dans un cyber, pour un article, juste parce qu’on aime ça, cela a eu du mal à passer. Je me suis reconnu en eux ! Seule l’intervention de Sylvio semble leur faire revenir à la raison.

      …Il va falloir compter avec le Togo.

      Parmi ceux qui étaient présents, Vendredi, il y en a qui sont décidés à sortir de l’ombre, pour aller à la conquête des réseaux sociaux, via leur blog ; il y en a qui sont motivés, prêt à tout sacrifice pour avoir un blog et l’alimenter. Déjà cela me suffit. Montrer à un excellent narrateur, comment tapoter son histoire sur un clavier et la publier, voilà une tâche qui se veut noble ; voilà le défi qu’ont décidé de relever les organisateurs de cette formation.

      Oui, il va falloir compter avec le Togo désormais. De part le monde, ils sont nombreux à faire notre fierté ; David Kpelly, n’est plus à présenter ; de même que Sylvio Combey ; Fabbi Kouassi ne nous est pas inconnue. D’ailleurs cette dernière est également nominée pour la finale des BOB’s! Rassurez-vous, elle n’est pas dans la même catégorie qu’Alimou, alors, je peux me risquer à demander vos voix.

      A la fin de la formation, avec Sylvio (Crédit: Aphtal CISSE)

      Cela n’est peut-être pas perceptible, mais le blog commence par séduire plus d’un, à Lomé, comme dans les villes de l’intérieur. Les défis sont certes énormes ; cela n’a jamais été un long fleuve tranquille, nulle part ailleurs. Cependant, je suis confiant, nous sommes confiants. Préparez vous à subir dans un avenir proche, la dictature de la Team 228.

      J’ai dit !

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      Article : Elections au Togo: Dans les loges du recensement
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      6
      19 avril 2013

      Elections au Togo: Dans les loges du recensement

      Ma carte d’électeur (Image: Aphtal)

      Sans grande conviction, hier, je me suis rendu au Collège d’Enseignement Général de Cacaveli, en compagnie de mon voisin Yao, pour me faire établir une carte d’électeur.

      En route pour essayer de m’inscrire sur une liste électorale… @team228 @sylviocombey #Togo @lomepeoplemag @akomatsrilola @efycacement @rfi

      — Aphtal CISSE (@AphtalC) 18 avril 2013

      J’ai ouï dire qu’il fallait se lever à 4h du matin, se mettre en rang, attendre l’ouverture des bureaux, pour enfin se faire établir la carte, vers…. 11h. Bof, moi je suis né sous une bonne étoile alors, j’ai décidé de la mettre à l’épreuve, ma chance légendaire.

      De prime abord, mon regard a été attiré par les longues files interminables, serpentant sous les arbres de la cour de l’école. Difficile de faire un profil de ceux qui venaient se faire recenser : étudiants, fonctionnaires, vieux, jeunes, revendeuses… Toute la société était représentée. Je suis allé serrer la main à un camarade, pour ensuite m’attarder sur la liste électorale provisoire de Cacaveli.

      Petit aperçu de la foule, vue de loin

      La foule était compacte devant moi ; rien n’entamait sa détermination ! Elle était là, hétéroclite, fatiguée, à bout de souffle, mais elle était présente et déterminée. J’arrive à me placer derrière une charmante fille. On avançait, tant bien que mal. J’étais confiant, j’aurai ma carte ! Quarante minutes plus tard, à quelques pas de l’entrée, coup de tonnerre ! On me dit que je suis dans le mauvais rang ; rien à faire à part me remettre dans l’autre rang, plus long ! Les esprits s’échauffent, on semble ne rien comprendre….

      (vidéo)

      Le calme retombé, je sors à nouveau du rang, pour m’isoler, quelques mètres plus loin ; j’étais convaincu de l’impossibilité d’avoir ma carte le même jour, tellement il y avait du monde, et tellement c’était lent !

      Je devais me remettre en rang! Tohu bohu
      (Photo Aphtal)

      Doutez encore de ma chance, hommes de peu de foi !

      Soudain, j’aperçois un ami du quartier sortir de l’autre salle d’enregistrement. Il comprit tout de suite que mon enthousiasme et ma joie spontanée de l’apercevoir ne pouvait s’expliquer que par le gilet rouge estampillé « Commission Electorale Nationale Indépendante CENI » qu’il portait. A quoi me sert un ami, s’il ne peut m’aider, hein ?

      Mon ami me fait passer devant tous ces gens qui étaient là avant moi. A tout seigneur, tout honneur ! Il prend ma carte d’identité, remplit la fiche à ma place, et me place en excellente position. J’ai entendu les gens maugréer et quelques vieilles dames me maudire. J’en ai eu honte mais on ne refuse pas des faveurs, vous aussi ! Pour me faire bonne conscience et leur montrer mon élégance, je laisse ma place à une femme enceinte ; j’ai même permis à une vielle dame de passer avant moi.

      Mais c’est aussi et surtout pour mieux observer ce qui m’entoure, prendre le pouls du recensement, et mieux enrichir cet article. J’ai pu par exemple lire sur le kit de recensement la mention : « RDC 2010, Province Nord-kivu, Groupement BASHALI MOKOTO; emplacements E.P. Rwankeri »

      Oh, je ne veux pas avancer de fausses hypothèses, alors je me garde de tout commentaire, sur ces kits ! Mais en tout cas, je ne peux pas vous mentir, ils avaient l’air pas du tout neufs. Suivez mon regard…

      Bon, c’est mon tour ! La photo, l’empreinte digitale, l’impression, la signature et voilà ! Ma carte d’électeur est prête !

      Ce que je déplore :

      Dans le centre de Cacaveli, il n’y a pas assez de bureaux de recensement. A cela s’ajoute la lenteur « tortuesque » des opérateurs de saisie ; que voulez-vous, on a recruté n’importe qui, même des gens qui ignorent ce qu’est une souris d’ordinateur, et dont la formation accélérée pour les opérations de recensement a été le premier contact avec un ordinateur. Oui, il n’y a aucune honte à apprendre, mais on n’apprend pas lorsqu’il y a des millions de personnes qui attendent ! L’attente est pénible pour la population. Et si, après une demi-journée d’attente, on doit encore supporter les humeurs des agents de la CENI, bah, on aime tous le Togo mais, on se préfère hein ! (Togolais n’aime pas embêtement, je vous signale).

      En plus, les erreurs de saisies sont grotesques. Ces gars là mettent des dates de naissances n’importe comment ! Des mômes impubères qui naissent en 1973, des vieilles ménopausées en 1995. J’ai aussi ouvert les yeux sur des réalités qu’on ignore souvent : beaucoup n’ont pas d’acte de naissance, ou de pièces d’identités. Du coup, impossible de justifier l’identité, et l’âge de l’électeur, surtout en l’absence de témoins. Crédibilité, transparence ? On en reparlera plus tard !

      Ce que j’ai apprécié :

      Une chose est sûre, la mobilisation pour les élections à venir est énorme, et cela n’est le mérite d’aucun parti politique ! Aucun, vous dis-je ! Tous les togolais, en âge de voter, ressentent profondément le désir de se faire établir une carte d’électeur ; je n’ai pas visité les autres centres, mais ce que j’ai vu à Cacaveli, reflète la mobilisation de la population, et sa détermination à jouer un rôle plus déterminant dans la destinée de la patrie !

      Sur tous les visages, de l’exaspération, du « y-en-a-marre », du « trop-c’est-trop », du « ca-doit-changer ». Tous ces vieux, ces jeunes, ces revendeuses de poissons, ces secrétaires de directions, toutes ces personnes tiennent malgré tout à se faire entendre, et dans les files d’attentes, impossible de savoir qui votera pour quel parti politique! Ce qui est par contre certain, c’est le malaise social duquel désire émerger cette paisible et laborieuse population.

      Ce que j’ai également ouï, me laisse perplexe pour l’avenir, car une chose est d’avoir une carte d’électeur, une autre est de voter effectivement ! Oui, Cacaveli a sa carte d’électeur, mais Cacaveli hésite à voter le jour du scrutin ! Au moins huit jeunes avec lesquels j’ai échangés ne sont pas sûrs et certain de voter, même s’ils arrivent à obtenir la carte d’électeur. Pourquoi ? Aucune réponse convaincante.

      C’est là où commence la tâche de tous ces prétendants au plébiscite national. Il s’agira d’être convaincant, percutant, franc, innovant et méritant. Le peuple est mobilisé et prêt à donner sa voix à qui lui plaira ; mais qui en est réellement digne ? Qui saura refléter ses  aspirations, panser ses meurtrissures, calmer ses craintes et travailler à ses côtés, en le rassurant, en le respectant, en le chérissant ?

      Pendant longtemps, j’ai eu la nette impression que la population togolaise était immature, et à la limite, stupide ! Mais, j’ai changé d’avis, (pour le moment) et c’est avec fierté que je mets au défi tous les candidats ! Le Togo vous donne un rendez-vous : celui qui le rate ne l’aura pas mérité, tout simplement !

      J’ai encore dit !

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      17. avril
      2013
      Culture/Traditions
      15

      Le marabout ou la « maraboute »

      Boule de cristal (MorgueFile)

      Anderson Denis Gakpo, est un camarade et ami de longue date. Les études supérieures nous ont séparés, Mondoblog nous a réunis à Dakar. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai pu passer d’agréables moments que me reproche Mylène.

      @aphtalc Bonjour ! Je t’en veux toujours un peu, roi des bons plans… ah ah.

      — Mylène Colmar (@Mycho) 17 avril 2013

      (Grande-sœur, je sais que tu as aimé la partie de bowling au Super Bowl, alors dis merci à Denis…).

      Il a toujours été passionné d’écriture, et ne rate aucun article mis en ligne sur Mondoblog. Il connait Serge, David, Axelle, Florian, Baba, Ziad, Danye… et a eu l’occasion de rencontrer tout ce beau monde à la fête des Petites Pierres. Mondoblog, Denis désire en faire partie. En attendant le lancement du prochain concours, il m’a fait parvenir un de ses écrits, que je publie volontiers sur mon blog. Le but, est de le faire lire, et surtout l’exposer à vos critiques et corrections.

      Je vous recolle son article tel qu’il me l’a fait parvenir, sans changement aucun, sur le fond ! Bien sûr, des corrections ont été faites à l’article. Merci de lire, et surtout de le corriger. Je me suis promis, après la formation de Dakar, de faire entrer le plus de Togolais possible, sur cette plate-forme. Autant commencer par un ami. Voilà:

      « Métier ou vocation, jadis réservé à l’homme de ce coté du continent, le « maraboutisme » n’a point échappé à l’effet de l’émancipation tant réclamé par la gente féminine. Ah les femmes gagnent du terrain ! En effet au pays de Senghor, les femmes marabouts ou les voyantes sont les nouveaux chouchous, des lutteurs traditionnels, de l’homme politique, bref de la population. Pour se faire une idée du phénomène s’il vous plait cher lecteurs, « suivez mon regard » comme aime si bien le dire mon très cher ami et compatriote Aphtal CISSE.

      Prédiction à variable multiple.

      Si les mathématiques sont une science exacte, ce n’est pas le cas dans le monde de la voyance. La météo annonce les humeurs du ciel, et la voyante le futur de ses clients. Plus les prédictions se réalisent, plus les praticiennes de ce métier étrange gagnent en popularité, en crédibilité, et surtout en puissance. Une science inexacte, qui fascine et qui nourri son homme, ou devrais-je plutôt dire sa femme !

      Ton futur, mon business.

      Il apparaît clairement que ce n’est point un métier ingrat. Pour s’offrir les services d’une voyante à Dakar, il faut se lever très tôt. Eh oui : les dames ont un planning aussi chargé que celui de Ban-ki Moon, le secrétaire général des Nations Unies. Et surtout avoir beaucoup de halis (argent, en Wolof), car le futur est un pays lointain pas facile d’accès. Ah si j’avais la possibilité de la consulter, je lui demanderai volontiers les numéros gagnant du prochain loto… Humm, revenons à nos moutons. Oui le fameux planning ! Pour une consultation il faut réserver deux semaines, voir un mois à l’avance tout en espérant qu’elle pourra jeter un coup d’œil sous le voile mystérieux de l’avenir. Dépenser une petite fortune pour connaitre son futur est hélas le nouveau passe-temps des sénégalais.

      Qui a dit qu’on ne peut pas échapper à son destin ? Reste à savoir si le futur une fois connu a l’avance s’appellera encore futur. »

      En ce qui me concerne, en toute franchise, j’ai apprécié cet article, du point de vue longueur. Pas du tout long, et plus ou moins concis. Reste à revoir les fautes de grammaires et d’orthographes (que nous faisons tous, d’ailleurs). En ce qui concerne le thème abordé par l’auteur, et bien, je crois avoir trouvé un sujet de reportage que j’aurai dû effectuer à Dakar.

      Oui je sais, j’ai laissé paraître des sentiments amicaux dans mon appréciation de l’article. Mais pour ne point être flatteur, vous aussi, notez-le, et jugez-le. En tout cas, moi je viens de déceler un futur Mondoblogueur !

      J’ai dit !

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      Dans le Silence, on n'entend plus que l'essentiel

      Auteur·e

      L'auteur: Aphtal CISSE
      Togolais de nationalité, citoyen du monde par nature et juriste de formation. Les seules règles que je respecte sont celles que je me fixe moi-même! Et la première d'entre elles, est le RESPECT! Pour le reste, que les bénédictions soient!

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